ABRAHAM
ZALO
Qui suis-je ?
Abraham Zalo, l’œil du tigre !
Publié par TROYESCOULEURS le
Athlète conseil sport nutrition, pour Abraham Zalo le sport est plus qu’une simple pratique, c’est véritablement un état d’esprit, et un perpétuel terrain de jeu pour le dépassement de soi. Avec un mental de combattant à toute épreuve, Abraham s’est construit un beau palmarès dans le culturisme : récompensé d’une médaille d’or au concours du Plus bel athlète de France en 2013, 3ème au Musclemania 2016 à Paris, l’athlète se prépare aujourd’hui pour le concours Nac International, M. Univers, qui aura lieu le 25 novembre prochain en Allemagne.
Pour Abraham le culturisme est un sport individuel qu’il aborde avec un esprit d’équipe, où l’entourage est très important, pour partager ses expériences et avancer ensemble. Avoir un coach c’est aussi bénéficier d’un regard extérieur pertinent, une expertise et une émulation. Abraham travaille lui-même avec Jérôme Petit, sélectionneur de l’équipe de France de bodybuilding, avec qui il vise les sommets.
« Pour la compétition de M. Univers comme tout athlète je vise la première place, c’est une très grosse préparation, avec entre 12 et 16 heures de musculation par semaine, plus 6 heures de cardio pour obtenir une bonne sèche. La nutrition est également extrêmement importante, pour une compétition comme celle-là on vise entre 1% et 2% de masse graisseuse, pour au final monter sur la scène avec 0%, ce qui devient vraiment extrême. La définition musculaire est jugée dans le détail, la symétrie, le volume musculaire, c’est très exigeant. Arrivé à ce niveau on arrive à avoir une parfaite connaissance de son corps, de sentir ses fibres musculaires, et savoir aussi la limite à ne pas franchir. Le but c’est vraiment de durer, de respecter son corps en lui donnant certes des protéines, qui est la nourriture du muscle, mais surtout pas de produits dangereux. Après chacun fait avec son physique, sa génétique aussi, mais je pense que mon principal atout c’est d’abord le mental. Être exigeant et avoir des valeurs de travail, du respect, ce sont les valeurs que mon père m’a transmises, que chaque chose se gagne, et je l’en remercie aujourd’hui.
Pour moi le sport c’est un partage, avec des valeurs humaines, de la compréhension, du self-control, de la discipline. Le culturisme est un sport où le travail paye, il faut savoir que les muscles pour avoir une belle définition esthétique et artistique doivent avoir une profondeur qui ne s’acquièrent qu’avec de la maturité. Il faut des années de travail, c’est tout le contraire de la « gonflette », et ce sont des valeurs que j’aime transmettre en tant que coach-conseil, inspirer et communiquer cette volonté au service du développement personnel. Toujours donner le meilleur dans tout ce qu’on fait, comme une manière d’aborder la vie quotidienne et professionnelle. J’essaie d’être un exemple pour les autres, d’apporter mon expérience en se disant que chacun peut faire mieux que moi dans son domaine et y arriver, l’échec n’est jamais une fin en soi, c’est une chance pour tirer des leçons de vie, et il n’est jamais trop tard pour se reprendre en main. »
« Le but pour moi c’est de sculpter le corps, en gardant une approche esthétique, et en cherchant à garder souplesse, agilité et vitesse, le but c’est d’être un athlète complet en somme. C’est un équilibre entre l’écoute et le respect de son corps, tout en cherchant à repousser ses limites. J’ai depuis tout petit un esprit de combattant, notamment grâce à mon père qui était professeur de judo. J’ai fait beaucoup de sports de combat : judo, karaté shotokan en compétition, et de la boxe en unité militaire, avec le T.I.O.R. (Technique d’Intervention Opérationnelle Rapprochée) pour plus de précision, je me suis engagé comme soldat pendant 10 ans. Après une blessure j’ai abordé la musculation pour la rééducation et j’y ai rapidement pris goût ! J’ai débuté la compétition sur le conseil de Patrick Boyer, un culturiste aguerri, et ça m’a donné envie de travailler et de pousser mon niveau. »
Pour Abraham le culturisme est un sport individuel qu’il aborde avec un esprit d’équipe, où l’entourage est très important, pour partager ses expériences et avancer ensemble. Avoir un coach c’est aussi bénéficier d’un regard extérieur pertinent, une expertise et une émulation. Abraham travaille lui-même avec Jérôme Petit, sélectionneur de l’équipe de France de bodybuilding, avec qui il vise les sommets.